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Cet ami qui vous veut du bien 2/2

    cet article est en deux parties : Lire d'abord la partie 1

    ... Et ça change la vie !

    Pendant des années je me suis arrachée les cheveux, à respecter tant de hauteur de strips (lignes de cases) à mesure, puis à diviser, tout en prenant en compte l’espace à laisser libre entre eux !

    Vous ne pouvez pas savoir combien de fois j’ai mascagné pour arriver à quelque chose de plus droit, toujours plus régulier ! J’en étais arrivée au point où je ne calculais même plus leur hauteur ; je plaçais un point à main levée, puis je reprenais ma règle pour mesurer la distance entre ce point et le point tout en haut pour reporter la même mesure sur l’autre bord…

    Mais même là !! Quand vous avez une mesure du genre 8,582cm ça va, mais vous avez encore 20min de report de ce type de mesures à faire, le cerveau bugge et vous passez votre temps à revenir sur la première mesure et à refaire continuellement votre travail.

    Le compas m’a souvent sauvé la mise.

    Rien à faire maintenant de la mesure exacte à reporter. Un petit coup de compas, hop, report sur l’autre côté, tac, c’est terminé, plus qu’à tracer un trait entre les deux, pour avoir non seulement un trait horizontal mais surtout orthogonal !

    Euh, oui parce qu’en fait quand on tracez deux lignes verticales parallèles et orthogonales à une même ligne droite, ben… Mais on verra ça une autre fois 😀

    Enfin, cela peut être un challenge personnel (et du coup excellent exercice pour réapprendre à s’en servir). Comme donc le cas de la rosace, se poser le challenge de ne faire la composition d’un dessin qu’à l’aide du compas peut s’avérer très distrayant ! Vous ne me croyez pas ? Essayez vous verrez bien !

    Ce n’est pas l’outil de torture qu’on s’imagine. Le compas est votre Ami. Adoptez-le à nouveau et vous verrez que vous ne pourrez plus vous en passer.

     

    Conseils pour choisir un compas, qui nous facilite vraiment la vie 😀

    Déjà, l’écartement doit rester ferme mais pas trop dur, souvent vous aurez envie de ne le déplier que d’une seule main (l’autre tenant votre papier par exemple), et surtout pour ne pas avoir besoin de le verrouiller à chaque micro-mesure…

    Il ne doit pas être trop lourd, ni encombrant : pour pouvoir le transporter sans trouer vos poches et trousse, mais aussi pour pouvoir l’utiliser aussi souvent que vous le souhaitez ( à moins que vous ayez un objectif de musculation, dans ce cas lâchez-vous)

    Il doit avoir un système de blocage, pour les reports multiples d’une même dimension… Mais contrairement au mien, ne prenez pas un verrou qui s’ouvre comme un loquet, vous allez tout le temps l’accrocher à vos vêtements, doigts ou tout autre obstacle et ça va vous énerver. Le mieux je pense serait un verrou à vis (mais pas trop long à visser, sinon ça va vite devenir un calvaire)

    La pointe du compas doit être bien pointue, mais pas trop (décidément !) tout simplement pour bien se caler tout en ne trouant les papiers les plus fins !!

    Un compas avec une pointe graphite (plutôt qu’un verrou pour mettre un crayon) est davantage conseillé : moins lourd, plus précis, plus solide et plus rapide à mettre en place. Pensez à vous faire un petit stock, car ça se brise facilement pendant le transport.

    Ne surtout pas prendre un compas avec un cache sur la pointe (c’est mon cas) ! C’est très bien pour éviter de trouer votre trousse et son contenu, mais extrêmement désagréable quand c’est coulissant et que le cache en question n’arrête pas de descendre ! Vous m’imaginez en train de rater mes mesures rapides pour remettre sans cesse le cache en position haute ? Vous avez raison, c’est une galère.

    Un bon outil ne peut être remplacé par un ersatz, car l’ersatz en question ne ferait qu'on apporter des ennuis au lieu de on aider dans votre réalisation.

    Sur ce, je vous laisse rencontrer votre nouvel Ami 😀

    Bon Flow à tous !!

    --- fin de la partie 2 ---

    -> Lire la partie 1 : c'est ici

     @ bientôt sur Grafibulle 🙂