Aller au contenu

Faire des micro-pauses !

    Journées à 200 à l'heure, soirées dans le brouillard, et ça ne s'arrête jamais.

    On n'arrive même plus à se rappeler des tâches qu'on a fait dans l'heure qui précède, la tête dans le guidon. On ne peut même plus apprécier le fait de les avoir faites, car d'autres nous attendent et on enchaîne.

    Productivité, efficacité, optimisation, pression, stress, compétences,… Rien de tout cela ne peut marcher si on travaille dessus sans jamais s'arrêter.

    On devient alors inefficaces, incompétents, etc.

    Mais aussi moins humains, grognon, et du coup une mauvaise ambiance se met à envahir tout ce qui nous entoure. Nous rendant d'encore plus mauvaise humeur, et on s'énerve, et on devient encore plus inefficaces. La pression n'arrange rien.

    Mais voilà. Impossible de prendre un weekend, une journée (même une véritable soirée), dans le Feu du planning de mes journées en ce moment c'est carrément IMPENSABLE. De 5h30 à 22h je suis sur la brèche, je jongle entre trois boulots, ma vie privée devient un filet, et je ne peux pas réduire car c'est une période d'activité importante, qui ne reviendra pas ainsi avant longtemps.

    Tout se joue donc sur ma capacité à louvoyer entre toutes les tâches et personnes

    ... Pour satisfaire commanditaires et horaires de présence. J'ai l'impression d'être sans cesse en train d'être sur le point d'exploser, de tirer méchamment sur la corde… Et accessoirement de devenir dingue.

    Mais je continue. Pourquoi ? Parce qu'il le faut. Parce que j'en ai besoin. Parce que mon activité en a besoin. Parce que mes proches en ont besoin. Je dois assurer, et l 'once de temps que j'ai encore, je l'offre en pâture à ma famille et mes amis 🙂

    Seulement voilà : à ce rythme on ne peut pas durer très longtemps. C'est soit le burn-out, soit le monastère. Comment faire, quand on a des activités professionnelles saisonnières, donc groupées sur une partie de l'année, et qu'il faut en même temps gérer tout ça avec efficacité et équilibre ?

    Comment prendre le temps nécessaire de faire des pauses

    ... Quand même le fait de penser à en prendre, c'est du temps qu'on a pas ?

    Quand on écoute les conseils de méditation, et autres, on nous dit souvent : régularité, lâcher-prise, volonté de tout détendre. Mais c'est SUPER CHAUD à faire quotidiennement quand ces périodes de suractivité arrivent !! On arrive bien à caser une balade au grand air par semaine, mais quand c'est la course, c'est la course. On ne s'arrête pas, de peur de ne plus repartir.

    Alors, je tente quelque chose de complètement dingue

     

    ... Alors que je n'ai aucune espèce de temps « libre », je m'arrête. Je ne lutte plus contre le flot continu des minutes agressives, je mets en bug mon cerveau surmené et je laisse défiler les secondes. Statique.

    Je choisis un moment entre deux destinations, entre deux rendez-vous, ou entre deux courses. Cela me permet d'être sûre de repartir, car si je faisais cela le soir à 18h, c'est sûr que je ne pourrais plus bouger du canapé et finir ce que j'ai à faire avant le lendemain.

    J'aime beaucoup cette phrase, cette vision ; "Ce n'est pas du temps libre, c'est du temps gagné"

    Par exemple : Je sors du boulot mais avant de rentrer, je dois aller remplir mon frigo, et bien je me gare et je regarde fixement devant moi. Je relâche mes épaules, je m'enfonce dans le siège, je laisse tomber mes bras. J'accepte ma fatigue, je laisse mes yeux dans le vague, sans faire le point (comme si j'enlevais mes lunettes de vue). En faisant cela, je ne rejette pas ma situation, je l'accepte et je vis mieux avec. Je DÉCIDE d'arrêter le temps. Je reprends le contrôle de ces heures taquines qui défilent.

    Oh, cela ne dure pas. Peut-être 30 secondes, pas plus. Mais mises bout à bout dans ma journée de dingue, c'est l'équivalent d'un bain rassérénant. Et ce sont d'excellentes transitions

    Ça va vous faire rigoler (mais après tout on est aussi là pour ça sur Terre), mais si ces 30 secondes sont COMBINÉES avec un exercice graphique (comprenez du dessin hein)… Ben je gagne encore plus de paix intérieure, ma respiration s'améliore, et je m'évade pour mieux revenir. En mode plus détendue, et donc l'esprit plus lucide et efficace.

    Dessiner, est un acte méditatif, car dessiner c'est respirer.

    Essayez, vous me direz !!

    → Approfondir avec l'article : L'art de procrastiner 🙂

    .................................................................................................................................................................

    Et vous ? Partagez ci-dessous vos petites techniques pour arrêter le temps assassin 🙂

    Bientôt d'autres articles sur Grafibulle. Je vais publier ici plusieurs articles par semaine. Pour ne rien louper, abonnez-vous 🙂 Clic

     @ bientôt sur Grafibulle 🙂