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Autodidactes, vous n’êtes pas seuls 1/2

    Autodidactes pour la Vie

    Nous avons tous des raisons personnelles différentes de vouloir être autodidactes. Certains peuvent le faire pour se préparer à s’exposer aux autres, d’autres pour simplement économiser leur argent, ou bien encore pour avoir accès à des savoir-faire qui ne sont pas disponibles autrement, etc.

    Aujourd’hui je vais surtout vous parler du sentiment d’autodidactie qui m’anime, car c’est celui que je connais le mieux.

    J’ai toujours été une autodidacte dans l’âme. Même lorsque je suivais des cours, des formations courtes et longues, l’état d’esprit de l’autodidacte a toujours été présent.

    Je ne pouvais pas écouter et prendre une leçon, sans assimiler uniquement les choses qui me passionnaient et de vouloir les éprouver par la pratique immédiate. Difficile dans le contexte de la scolarité, car ça limite la quantité des choses qu’on vous force à apprendre, mais c’est comme ça.

    Les meilleurs cours que j’ai pu avoir étaient ceux qui se déroulaient sur le principe des exposés. Le prof donnait un sujet général, puis décomposait en sous-thèmes, et chaque groupe (des fois seuls) devait aller chercher l’information, pour l’exposer ensuite à toute la classe à l’oral. Ce type de cours, basés sur la pratique et la recherche (mais aussi l’écoute) ont toujours été trop peu nombreux.

    J’en ai donc rapidement conclu, que c’était ce qui définissait mon propre plaisir de l’apprentissage, donc la qualité de l’assimilation des savoirs. Et ça, pour moi c’est être autodidacte.

    (faites une pause un instant, et comparez ce qui vous a toujours motivés à apprendre dans deux matières différentes)

    Ce qui me semble le plus important, c’est l’acte de RASSEMBLER, CHOISIR et SYNTHETISER dans mon propre langage. Et lorsque j’arrive à en faire profiter d’autres par mes discutions, cours ou créations, c’est encore mieux !

    Le véritable SECRET de l’autodidacte qui évolue, c’est l’indéfinissable besoin de liberté dans le processus d’assimilation. C’est-à-dire choisir, regarder ce que votre environnement vous offre au buffet, et choisir le mélange qu’on mettra dans son assiette, et comment on l’organisera.

    Le goût de l’inachevé, celui qui flottera au-dessus de nous tout au long de la vie… Et nourrira celle-ci pour l’éternité.

    D’accord nous passons, pour la majorité des gens, pour des personnes instables car nous changeons souvent de violon d’Ingres. Cela dit j’espère toujours quelque part qu’ils comprennent que nos passions et nos valeurs gravitent toujours autour des mêmes passions et même si nos « sujets d’étude » sont sans cesse renouvelés.

    Et oui, on peut être difficile à suivre… même parfois entre nous !

    Cette curiosité sans fin, ce désir d’absorber toutes les expériences de vie par les livres et les rencontres, cette insatiable besoin d’observer autour de soi, de décortiquer le fonctionnement des choses, de confronter les philosophies,… Sont les rouages des autodidactes, des passionnés de l’auto-formation, de « comment faire / voyager / construire / aller / dessiner / peindre /… SEUL(E) »

    Ne croyez pas que soit triste le fait que ça ne s’arrête jamais, car on change très régulièrement de sujet, ne nous ennuyant ainsi jamais : Nous sommes des monomaniaques alternatifs 😀

    Je sais que je prêche pour ma paroisse, mais personnellement je trouve ça quand même plus sympa 🙂

    --- fin de la partie 1 ---

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     @ bientôt sur Grafibulle 🙂