L’histoire ? L’histoire de quoi ?
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une histoire ? Pour moi, c’est un assemblage de sens, de connotation, un cheminement d’idées avec un certain ordre. C’est aussi un ensemble d’émotions, de sentiments, qui nous parlent à travers un récit, une manière de raconter.
La narration (la manière de raconter) peut autant se faire avec des mots, qu’avec des images. Composer une image, publier des choses qui nous ont touchées, partager des textes, vidéos, images ou sons c’est en quelque sorte raconter notre histoire.
Nous racontons toujours des choses qui sont liées à notre histoire personnelle, que cela soit implicite ou explicite. Même si nous racontons pour d’autres regards, il y a toujours un lien. C’est la raison pour laquelle nous arrivons toujours à toucher les gens qui nous « lisent », peu ou prou, selon qu’ils soient attachés ou pas à ce que nous « racontons ».
Pourquoi croyiez-vous que les réseaux sociaux sont aussi populaires ? C’est parce qu’ils reflètent une part invisible (et des fois bien visibles) de nous-même… Et qu’on peut à notre époque partager si facilement avec ceux qui veulent bien nous lire, voir ou autre chose.
En quoi trouvons-nous du plaisir à faire cela ; nous dévoiler, en quelque sorte, tous les jours, au monde entier via internet ?
Je pense qu’il y a une grande partie de nous qui a ce besoin d’exister, ou plutôt de « montrer » que nous existons. Non pas pour le faire exposer à la face de tous, mais pour nous prouver à nous-même que nous sommes bien LA.
On pourrait aussi le comparer à ce sentiment que nous avons quand nous sortons de notre zone de confort, de sécurité, pour affronter les éléments, le regard des autres, ou la mort : On a tous besoin de se mettre en déséquilibre pour se prouver qu’on existe bel et bien, et qu’on est unique, parmi la multitude.
La création n’échappe pas à ce besoin de raconter notre histoire.
Tous les types de créations s’appliquent à nous permettre de montrer notre capacité à nous démarquer. Cela marche autant en étant originaux, qu’en prouvant qu’on peut (de près ou de loin) recopier ce qui nous inspire.
Que vous créiez une nouvelle recette, que vous fassiez votre propre pull-over, que vous filiez votre propre laine, que vous arriviez à construire un abri pour les oiseaux, que vous parveniez à aller au bout de votre cours (que vous avez créé) devant des étudiants inertes, que vous sachiez mettre en place l’électricité de votre maison, etc.
Tout cela est du domaine de la création : A partir d’une idée de départ, un objectif, que vous avez visualisé (donc imaginé = mettre en images), vous avez mis bout à bout des éléments pour arriver à un résultat concret. Parfois inachevé, mais le peu que vous en avez fait, vous l’avez FAIT.
Et ce cheminement, c’est une grande partie de votre histoire ; celle que vous avez mise en place.
Quand on arrive à dessiner, ne serait-ce qu’un smiley, on commence une nouvelle histoire. Que cette histoire parlent à beaucoup, juste à vous-même, ou bien différemment à d’autres… Elle reste une histoire, celle que vous avez conçue.
Elle peut être sans parole, mais elle sera toujours l’essence de votre création. Son âme. Et c’est cette histoire, en devenant visible, qui fera de votre création une REALITE. Et par cette réalité, vous existerez encore mieux, et n’en serez que plus serein(e) et accompli(e).
ET VOUS quelle histoire allez vous raconter aujourd’hui ?
-> Aller plus loin avec l’article "Culture générale et Créativité"
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