J’imagine que ce titre ne vous dit pas grand-chose. Pourtant, c’est quelque chose que l’on fait par réflexe : Quand on se sent mal, on se met à lire, voir ou entendre des contenus sur le sujet, comme si on voulait retourner le couteau dans la plaie.
Prenons un exemple assez courant (et d’ailleurs souvent traité dans les films) : Vous venez de vivre une perte amoureuse et vous vous mettez paradoxalement à regarder des « films d’amour », vous buvez les paroles de ceux qui ont une vie amoureuse sans tâches… Comme si votre cerveau était en manque et recherchait une dose de ce qu’il ne peut plus avoir !
… alors que bien sûr, vous voyez déjà autour de vous tout un tas de choses, qui vous rappellent soit l’être aimé, soit votre histoire commune, ou bien encore les circonstances de la perte.
C’est pas de l’auto-sabotage ça ?
Et bien non, je pense c’est presque (voir complètement) cathartique. Fuir n’est pas vraiment une solution. Au contraire, c’est s’exposer de façon non décidée à d’autres « impacts émotionnels » non prévus, alors qu’en décidant de plonger tête première vous l’avez décidé, et cela permet de plonger pour mieux remonter.
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C'est une métaphore que j’aime bien placer, quand je parle d’effet cathartique : Il est tout simplement plus facile de remonter du fond d’une piscine en prenant le sol comme point d’appui, que d’agiter les bras et jambes dans tous les sens, donc en dépensant beaucoup d’énergie. Quand on arrive à mettre la tête hors de l’eau, on a presque plus assez d’énergie pour atteindre le bord de la piscine et remonter à l'air libre.
Maintenant, si votre tempérament est majoritairement dépressif à la base, la technique de bien aller au fond pour remonter peut s’avérer dangereux pour vous-même. La question serait sans doute à poser à un médecin. Pour ma part, j'ai toujours trouvé que ça marchait mieux que de me débattre dans le vide (ou bien l’eau en l’occurrence).
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Quand on va mal, on cherche à reprendre de l’air. Soit on élimine la charge émotionnelle négative par des actions cathartiques, soit on se charge d’émotions positives qui vont petit à petit remplacer les négatives.
Consulter (passivement) des contenus qui nous renforcent le mal est cathartique, mais vous pouvez aussi réagir de manière active en créer des choses positives, qui vont remplacer l’émotion négative par celle de l’accomplissement personnel, de la générosité du partage ou bien encore la satisfaction d’avoir choisi une solution créative plutôt que destructrice.
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En clair, si votre patron vous porte sur le système : vous pouvez soit le dessiner en accentuant son côté maléfique, soit le dessiner en maillot de bain ridicule pour en rire.
... Sans compter qu’après, dès qu’il entrera dans votre champ de vision, le souvenir de ce dessin provoquera sans aucun doute un sourire permanent, et le voir deviendra un plaisir intense (et une bonne partie de rigolade intérieure) !
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